Lire et puis tourner la page, poursuivre sa lecture.
Écrire et puis tourner la page, continuer son écriture.
Observer, se questionner , problématiser et puis tourner la page.
Tout dans la vie est dans le mouvement donc il ne faut pas s’arrêter de lire, de réfléchir et puis d’écrire. Voilà ce que demande un mémoire tourner la page que ça soit dans nos lectures ou dans nos écrits. Mais les tourner avec sûreté après des vraies recherches et y revenir qu’au cas où il y aurait besoin.
Faire une pause, lire, écrire et tourner la page.
Le temps presse, des nouvelles idées arrivent, d’autres s’en vont. Des nouvelles questions se posent d’autres trouvent leur réponse.
Rien n’est stable, tout évolue, tout change.
Lire et tourner la page, écrire et tourner la page. Littéralement et au sens figuré. En poursuivant la même destination mais en prenant plusieurs chemins différents pour laisser des traces partout et pour en profiter du voyage. Car le voyage est plus important que la destination!
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Olga Kourntidou (5 janvier 2016). Tourner la page. art, langage, apprentissage. Consulté le 15 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/cy70
Merci bien Lu pour ce commentaire encourageant! Notre mémoire c’est notre trace de cette période de vie inoubliable qui s’appelle études alors je crois qu’il faut qu’on y donne notre meilleur! Mon mémoire portera sur le bi-/plurilinguisme. Plus d’information à venir! Mais n’hésitez pas si ça vous intéresse de lire mon compte rendu d’une conférence sur plurilinguisme vous y trouverez toutes les informations qui m’intéressent vraiment. Encore une fois merci!
Je te remercie Anna pour ce commentaire. J’ai bien aimé ta comparaison de l’écriture de notre mémoire avec le travail sur la peinture. Bien sûr nous sommes également des artistes! Je crois que chaque personne travaille différemment. Dans mon cas une fois j’ai terminé une chose je passe à une autre pas toujours mais pour la plupart du temps. Revenir sur certaines choses déjà me perturbe et me fait sentir que je perd du temps. Et c’est pour cela que j’ai choisi cette locution parce qu’elle corresponde à mon mode de travail.
Olga, tout d’abord merci pour votre rappel des actions très importantes à réussir le mémoire, notamment lire, écrire, tourner la page pour continuer ce voyage de lecture et d’écriture. Moi, j’ajouterais à vos actions, celles de relectures et de réécritures qui peuvent souvent modifier le projet de départ.
Je suis d’accord avec vous que le chemin qui conduit au texte final peut devenir plus important que le texte lui-même mais à condition que nous, lecteurs, scripteurs et auteurs de notre texte, continuions toujours à alimenter notre gout de l’écriture grâce aux lectures, relectures, écritures et réécritures.
En outre, l’écriture, c’est comme travail sur la peinture. Plus nous travaillons à cette peinture, plus il devient impossible de l’achever. Je pense que c’est la même chose avec l’écriture de mémoire, car tout comme un tableau, un texte de mémoire ne peut jamais être complètement achevé. Pourtant, ce n’est pas un aspect négatif de l’écriture, bien au contraire, cela donne la possibilité d’améliorer le texte à l’infini, attendre impatiemment un nouveau texte à venir.
Je te félicite Olga ! Tu es dans la joie de tourner la page et tes réflexions. Tous les chemins mènent à Rome. Mais chaque chemin a son propre paysage. Quel genre de paysage que vous attendez ? Allez-y, j’aimerais voir vos tableaux !
Merci pour ce commentaire Cheng qui montre à quel point nous pouvons être différents dans nos manières de penser. Je ne suis pas d’accord avec toi mais je respecte ton opinion.Bien sûr le résultat est important mais je crois que la procédure n’est pas moins importante que le résultat. Et en ce qui concerne la destination moi personnellement je ne suis pas sûre de l’atteindre. Ma problématique, ce n’est pas sûr que j’y trouverai une réponse mais cela ne me chagrine pas car je sais qu’au moins j’aurai appris quelque chose, j’aurais rassemblé tout ce que j’ai connu jusqu’à là. Pour qui je fais ce mémoire ? Mais pour moi bien sûr! Et même si mon mémoire n’aura pas ses réponses sa qualité ne changera pas.Je crois que dans un mémoire ce n’est pas le résultat qui compte autant que la procédure. Pour moi la question est plus importante que la réponse. Et au final une réponse n’est-elle pas une destination? Une réponse n’est-elle pas une délimitation? Une fois qu’on a une réponse sur une question on perd ce mystère, cette innocence de l’inconnu, alors qu’une question on se tient à elle, on s’y attache, elle devient un mystère elle est source d’aventures, de curiosité, de recherches, de connaissances!
Merci pour nous presser à rédiger nos mémoires. C’est bien d’avoir une alarme comme cela. En revanche, je ne trouve pas que le voyage compte plus que la destination. Certes pendant ce voyage, il y a tout un tas de choses à voir, mais cela se fait pour arriver à la destination. Rédiger un mémoire n’est pas un voyage. Qui dit cela encourage ce qui le considère comme une corvée. Personnellement, la recherche la mérite. Franchement, je ne veux pas ce genre de voyage. Mais je n’ai pas d’autre choix qu’à obtenir le diplôme de M2. Pour l’obtenir, il est obligatoire d’en rédiger un. Certains veulent continuer le doctorat, c’est encore pire. Il faut que le mémoire soit parfait.
De toute façon, on doit avoir une attitude sérieuse sur le mémoire, même si l’on n’a pas envie aussi forte de le faire que de faire la fête avec des amis.
Bravo Olga ! mais pour que je tourne votre page, il me faut rectifier ceci : “y revenir qu’au cas où il y aurait besoin” => y revenir seulement s’il y avait besoin (ou) y revenir au cas où il y aurait besoin… Encore bravo pour ce tourne-page jusqu’au mémoire comme voyage !